Tchad: " Il faut un leader courageux, pas quelqu'un qui dort dans son salon en Europe ou ailleurs et, appelle les jeunes à prendre les armes", selon Djimadoun Alfred
Dire Bouclier, ne suffit pas.
A mes frères originaires du sud, comme le dit Mao Tsé-Toung “ la révolution n'est pas un dîner de gala ; elle ne se fait pas comme une œuvre littéraire, un dessin ou une broderie.”
Ce n'est pas en criant partout Bouclier qu'on pourrait défendre nos parents. En plus, on ne peut pas se lever un peu matin et prendre les armes. La résistance c'est une question de sacrifice, d'abnégation et de financement. Le soutien moral seul ne suffit pas non plus. Il faut suffisamment de moyen pour nourrir plusieurs combattants. Il faut suffisamment de moyen pour avoir des armes. Je ne parle pas des kalachnikovs ou des flèches, mais des armes lourdes accompagnés de plusieurs pickups. On ne s'engage pas dans ce projet avec précipitations, mais plutôt avec la patience, la préparation, le courage et, le soutien de tout le monde. On ne pourra pas renverser un système vieux de plusieurs décennies avec précipitations et émotions.
L'aspect le plus important, il faut un leader courageux, pas quelqu'un qui dort dans son salon en Europe ou ailleurs et, appelle les jeunes à prendre les armes sans préparation, sans moyen, sans le soutien d'un pays d'accueil et sans qu'il montre lui même l'exemple. Il faut quelqu'un qui peut tout abandonné, tout sacrifié pour défendre la cause commune dans le forêt ou dans le désert. A l'exemple du président du FACT, Mahamat Mahdi Ali qui a tout abandonné pour passer plusieurs années au désert libyen chaud et ardent arme à la main. Il n'a pas crié sur tous les toits avant de créer la résistance incarnée par le FACT.
C'est pourquoi, à défaut d'être prêt, il faut rejoindre ceux qui sont prêts. N'affrontons pas l'ennemi en poche de résistance dispersés mais affrontons le en un groupe uni.
Djimadoum Alfred Emmanuel Combattant du FACT