🇷🇴Bilan de 100 jours d'activités d'AILC au Tchad🇷🇴
L'autorité indépendante de lutte contre la corruption (AILC) a organisé ce mercredi 4 juin 2025 à l'ONAMA, une conférence de presse-bilan pour présenter les 100 jours d'activités de l'AILC au Tchad.
Un bilan positif
Après avoir "visité" certaines institutions publiques, parapubliques puis privées à N'Djamena et une partie des provinces du pays, L'autorité indépendante de lutte contre la corruption (AILC) a restitué les résultats de sa mission à la presse nationale ce mercredi 4 juin 2025 dans salle Rouge de l'ONAMA. Objectif : assainir le paysage de l'administration publique, parapublique et privée au Tchad. Cette sortie médiatique de l'AILC explique qu'au Tchad, : << la corruption constitue un frein majeur et un obstacle essentiel au développement économique du pays et au bien-être du développement social de sa population>>, explique le contrôleur général, Ousmane Abdrahmane Djougourou. La corruption poursuit-il, détourne les ressources publiques, limite les investisseurs étrangers et détruit l'accès aux services de base tels que l'eau potable, l'énergie, des soins adéquats, l'éducation de qualité, une alimentation saine, etc. Cette situation selon le contrôleur général, pénalise particulièrement la population des zones rurales et les groupes vulnérables laissant des nombreuses personnes à une pauvreté et une précarité extrêmes, justifie-t-il.
Créée pour parvenir et combattre la corruption au Tchad ainsi que les pratiques connexes pour promouvoir la bonne gouvernance puis garantir une gestion équitable des ressources publiques, l'AILC , rapporte le contrôleur général Ousmane Abdrahmane Djougourou, agit avec indépendance, impartialité et transparence à travers des missions de contrôle, vérification et d'enquête au sein des institutions publiques, para publiques et privées.
Selon le slogan de l'AILC << Ensemble contre la corruption pour un Tchad intègre >>, c'est à dire opter pour la prévention de la corruption, enquêtes et poursuites judiciaires et sensibilisation sont entre autres la mission assignée à cette institution de l'État de la 5ème République : AILC. Répondant aux questions des journalistes sur la malversation financière, faux et usages de faux, corruption, détournement des deniers publics, monsieur la caméra de surveillance de l'AILC, Ousmane Abdrahmane Djougourou, explique que la corruption au Tchad est une monnaie courante qui affecte malheureusement et dangereusement le développement économique du pays, insiste-t-il.: << Aucun détournement de fonds public ne sera toléré >>, persiste, Ousmane Abdrahmane Djougourou.
Les acteurs de la signature des faux marchés par exemple sont des prédateurs qui nécessitent une poursuite judiciaire sans vergogne, commente-t-il.
Pour dénoncer les corrupteurs et les corrompus, ces délinquants financiers, l'AILC a ouvert un numéro vert 🇧🇪1222🇧🇪 à la population d'en faire usage.