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Tchad: Le journal Abba Garde se ridiculise en cherchant à ternir la réputation d’Issa Mahamat Abdelmamout

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Et cela, en publiant des actes relatifs à une plainte ayant pour l’unique objet « mes amis m’ont fait savoir qu’Issa Mahamat Abdelmamout m’a injurié ».

C’est assez élémentaire de rappeler que la liberté de presse est censée s’exercer dans les limites strictes de la loi et dans le respect scrupuleux de la déontologie du journalisme. Malheureusement, il est connu de tous que le journal Abba Garde et son directeur de publication, Mousseye Avenir de La Tchiré, au lieu de se conformer à la loi et à la déontologie du corps, se sont spécialisés dans la délation intéressée au détriment de l’obligation d’informer objectivement les lecteurs.

A la une de son édition n°318 de cette semaine, l’on peut lire, en gros caractères, « Issa Mahamat Abdelmamout activement recherché par la justice ». Après avoir ri et réfléchi, j’ai décidé de faire cette mise au point pour permettre, d’une part, à l’opinion de connaître la vérité et, d’autre part, démontrer le ridicule auquel se journal, qui fait dans la prostitution journalistique, se livre en cherchant à tout prix à salir ma réputation en accomplissant le vilain vœu de ses indics tapis dans l’ombre.

Pour tenter de justifier sa publication notoirement bidon et diffamatoire, précipitamment mise en ligne dans le seul but d’appâter des lecteurs en quête du sensationnel, le torchon de l’Axe CA7 a mis en facsimilé un « soit-transmis » signé le 14 février 2022 par le 5e substitut du procureur général et « un mandat d’amener » signé le 17 février 2022 par le procureur de la République près le tribunal de grande instance de N’Djaména, Moussa Wade Djibrine. Comme pour dire qu’effectivement il y a une procédure pénale contre moi. De quoi s’agit-il exactement ? Je vous éclaire.

Le 14 février 2022, le nommé Issa Adoum Saleh, a cru bon, depuis la maison d’arrêt de Klessoum où il est détenu pour « usurpation de titre, injures, diffamation et rébellion », de déposer une plainte contre moi pour « injure par vocal WhatsApp ». Il affirme dans sa plainte avoir été déposé à la maison d’arrêt parce qu’il m’a insulté et que, dernièrement, j’ai laissé un vocal injurieux sur WhatsApp à l’un de mes amis et que ledit vocal est tombé entre ses mains. C’est pourquoi il a porté plainte contre moi.

D’abord, je tiens à préciser qu’Issa Adoum Saleh est poursuivi et détenu à la maison d’arrêt à la suite d’une plainte déposée par le chef de canton de Zi-soro, Ibrahim Abderamane Hassan Issa (nommé par décret n° 668 du 16 octobre 2018), qui le poursuit pour usurpation de titre, injure, rébellion, etc. C’est donc à tort qu’il m’accuse d’être à l’origine de sa détention.

Deuxième nuance : Issa Adoum Saleh se contredit dans sa plainte et dans le procès-verbal de son audition. Alors qu’il a dit dans sa plainte qu’il détient un vocal dans lequel je l’ai injurié, lors de son audition où il s’est faussement présenté comme étant le chef de canton de Zi-soro, il se contredit en affirmant « qu’il y a des preuves de son injure que beaucoup m’ont fait savoir ». Autrement dit, on lui a rapporté que je l’ai injurié et qu’il a porté plainte pour des faits rapportés.

Où est donc la vérité dans ce cas ? En mettant la plainte et le procès-verbal d’audition côte à côte, une personne avertie comprend aisément qu’il s’agit d’une manœuvre orchestrée par des personnes éprises de haine et de jalousie qui cherchent à nuire à ma personne. Une justice qui est juste avec elle-même aurait classé cette plainte ostentatoirement incohérente sans suite. Ou alors, si elle décide de poursuivre pour faire plaisir aux auteurs cachés de la plainte, étant donné que les faits supposés ne sont pas avérés, elle aurait simplement dû renvoyer l’affaire en citation directe afin qu’un juge les apprécie. Sauf raisons inavouées, il n’y a donc pas lieu que le procureur de la République signe un mandat d’amener pour une telle histoire. Pis, parce que la plainte n’a pas été reçue par le procureur général en personne, c’est donc une procédure de couloir dont des individus veulent se servir pour régler des comptes.

Troisièmement, un journal professionnel aurait procédé, avant toute publication, au recoupement des informations comme le lui exigent les règles de son art. Mais, au lieu de cela, Avenir Mousseye de la Tchiré et son torchon sont passés outre pour me vilipender comme d’habitude. Pour rappel, c’est pour la deuxième fois en moins d’un an que cette feuille de chou s’en prend à moi sans aucun fondement. Dans sa parution n° 282 de juillet 2021, il m’a attribué un faux message WhatsApp que j’aurai, selon lui, envoyé à quelqu’un en tant qu’inspecteur général d’Etat alors que, en ce moment-là, je n’étais même pas encore nommé à ce poste. En conséquence, j’ai saisi la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) par une dénonciation qui suit, je l’espère bien, son cours. Sans oublier que j’ai saisi le parquet par une plainte pour diffamation. L’affaire est pendante devant la justice.

Aussi, un journaliste digne et respectueux de la loi ne devrait pas publier des actes de procédure judiciaires. Car l’ordonnance n°025 portant régime de la presse écrite et média électronique au Tchad le lui interdit sous peine de sanction. Si ne s’agit pas d’une machination, comment des actes de procédure, émis respectivement par les autorités judiciaires comme le substitut du procureur général et le procureur de la République, ont pu fuiter dans un journal de caniveau ? Si ce n’est dans l’intention de me nuire. Quelle que soit la source qui les a divulgués, la loi interdit formellement la divulgation des documents impliquant la vie des justiciables. Ainsi, en tentant de me vilipender, le torchon de l’Axe CA7 s’est ridiculisé et a commis des infractions. La justice va-t-il s’en saisir ? Wait and see.

Issa Mahamat Abdelmamout