Tchad : La rue n’est ni musulmane ni chrétienne, il faut la laisser aux usagers !

Nous, musulmans pratiquants et soumis à Allah, devons respecter la rue en ne pas l’obstruant lors de notre prière de Vendredi ou des autres jours. C’est recommandé de respecter la rue au bénéfice des passants sans constituer un obstacle.

Le Saint prophète Mohamet (pssl) a reconnu et a enseigné les droits propres à la rue: ne pas s’asseoir sur la route et dans le cas contraire il faut répondre aux salutations des passants, ôter tout objet nuisible sur la route (ça devient une aumône) et d’éviter de regarder les choses illicites dans la rue..., D’où viennent ces orgueils de fermer, d’obstruer et de contrarier la route et bloquer circulation au nom de la prière du vendredi ou d’un autre jour? Il faut instaurer les normes de respect de la route et empêcher les zélés de faire de la rue une mosquée ou une propriété d’une mosquée mitoyenne. La confusion entre respect d’une mosquée et les droits de la rue sont confondus et certains orants zélés trouvent licite d’occuper gaillardement la pleine rue pour accomplir leurs prières. L’islam recommande le respect des autres citoyens et donc de leur droit de passage dans la rue publique. Toute obstruction de la rue est une injustice et Allah abhorre l’injustice sous toutes ses formes. Et la rue doit rester publique et sans appropriation! Image : rue de Corniche de Sabangali bloquée sciemment pour une inutilité totale car la mosquée peut organiser la prière sans que celle-ci ne soit fermée et gardée par des derviches en tenue rose! Le texte et la photo sont publiés sur la page Facebook de Djiddi Ali Sougoudi