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Tchad: Page d'histoire: Les Sao

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La plaine du Tchad apparaît comme particulièrement riche en établissement anciens, dont les ruines se comptent en centaines.

Les buttes qui les marquent sont toutes attribuées à une population aujourd'hui disparue, les SAO, qui malgré les recherches entreprises, reste encore mystérieuses. Historiquement, les SAO occupaient Bilma du Kaouar en l'an 800 et ils se seraient installés au sud du lac-Tchad entre la Kamadougou-Yao et le Chari au 10ème siècle. D'autres groupes, venus par Koufra, Faya, Mao, Moussoro et le Bahar-El-khazal Tchadien, auraient vécu dans la région du lac-fitri qu'ils abandonnèrent à une époque indéterminée pour s'établir également dans la partie méridionale de la plaine du Tchad. Mais alors que ces derniers immigrants seraient des noirs de grande taille (peut-être des riverains du Nil), des blancs, appelés également SAO, leur succédèrent à partir du 11ème siècle et jusqu'à la fin du 16ème siècle, venant de Kheiber au Nord de la Mecque. Les SAO sont tenus pour chasseurs et Puisatier habiles aussi bien que bâtisseur des murailles dans la région comprise entre le coursin-ferieur du Chari et le Logone à l'est, au lac-Tchad au Nord et à l'Ouest-N'gala-de-Nigeria (et Kano), la construction de toutes les villes enceintes des murs sur des buttes semi-artificielles leur est attribuée à l'exception de l'ancienne résidence des Souverains du Bornou ou Birni-Ngazargamou( Gassaro ou Kasra-Eggomo) à 75km à l'Ouest du Lac-Tchad qui fut élevée par les arabes. Les SAO auraient constitué un ensemble de population non musulmanes dont les institutions et les usages rappellent ceux de nombreuses tribus maintenant dans les montagnes et les zones marécageuses. À partir du 11ème siècle environ, ils auraient exercé une sorte d'hégémonie sur le delta du Chari et peut-être plus à l'Ouest. Dès le début du 13ème siècle, ils luttèrent avec plus ou moins de bonheur contre les armées du Kanem qui parviennent cependant à les vaincre à la fin du 16ème siècle. De nombreux habitants furent massacrés, D'autres emmenés en esclave ou obligés de s'enfuir vers le Sud ( au Mandara où l'on trouve leurs traces à Mora), l'Est (dans les îles du Lac ) et l'Ouest, tandis que ceux qui demeuraient se convertissaient à l'islam et se mêlaient aux envahisseurs, donnant naissance à la population Kotoko. L'organisation actuelle des Kotoko semble être calquée sur celle des SAO, chaque ville possédait son autonomie propre. Et bien qu'ils soient officiellement musulmans, leurs coutumes traditionnelles sont le reflet des croyances totèmique de leurs ancêtres. Les villes Kotoko s'élèvent sur les emplacements des anciennes cités de SAO. Beaucoup d'entre elles sont réduites à un petit nombre de demeures rassemblées au centre d'une grande surface dénudée que limitent ses ruines de la muraille. Lire le journal le Monde du 02-12-1948 ou géographie et histoire de L'A.E.F, écrit par Pierre Gammach, Instituteur de L'A.E.F. Édition Fernand Nathan Paris 1949. Il s'agit d'un manuel scolaire enseigné en Afrique Équatoriale Française. AL HADJ GARONDÉ DJARMA Tel: +235 66 54 51 95