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Tchad: Une trentaine des journalistes en formation sur les syndicats de journalistes et les droits du travail

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Une trentaine de journalistes Tchadiens participe à un atelier de formation sur les syndicats de journalistes et les droits de travail. Cet atelier, organisé par l'UJT en collaboration avec la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), revêt une importance capitale pour la profession et la lutte continue pour des conditions de travail dignes et respectueuses de  droits.

Le thème de cet atelier aborde des aspects cruciaux de notre métier, notamment la liberté syndicale, le contrat de travail, les différends liés au travail, les conventions collectives des journalistes et les conditions de travail des journalistes, la sécurité physique et sociale des journalistes, le numérique et l’emploi des journalistes. Ces sujets sont au cœur de leur quotidien et il est essentiel que chaque journaliste en comprenne les enjeux et les mécanismes pour pouvoir défendre ses droits et ceux de ses collègues.

«  La liberté syndicale est un pilier fondamental de notre démocratie. Elle permet aux journalistes de s'organiser, de se soutenir mutuellement et de revendiquer ensemble des conditions de travail justes et équitables », a déclaré le président de l’UJT, Abass Mahmoud Taher.

Selon lui, un contrat de travail clair protège à la fois le journaliste et l'employeur, en définissant les droits et les responsabilités de chacun. Il est indispensable de connaître les éléments essentiels d'un contrat de travail pour éviter les abus et les litiges. Le ministre de la communication , Boukar Michel a salué cette initiative qui consiste à former des journalistes qui sont par ricochet des partenaires de l’État tchadien. Selon lui, l’ennemi des journalistes, c’est l’information. « Vous allez bien donner l’information à la source vérifiée, et quelquefois vous perdez votre emploi. La nouvelle vision du Chef de l’État, Mahamat Idriss Deby Itno, consiste à travailler main dans la main avec les hommes des Médias. Ce n’est pas la police, ce n’est pas la justice, ce n’est pas le blâme que nous allons leur témoigner. Ce sont les partenaires et nous devons vous dire que le Chef de l’État voudrait placer les hommes de Médias au centre de sa politique de la 5 République », a affirmé Boukar Michel, Ministre de la Communication. Les conditions de travail des journalistes sont souvent précaires et dangereuses. Ils sont exposés à des risques physiques, psychologiques et même légaux dans l'exercice de leur métier. La représentante de la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) du bureau Afrique venu de Dakar, Fatma Ndjiaye, indique que liberté syndicale est un pilier fondamental de notre démocratie. D’après la représentante, elle permet aux journalistes de s'organiser, de se soutenir mutuellement et de revendiquer ensemble des conditions de travail justes et équitables.