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Tchad : La guéguerre les magistrats profite la chancellerie

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Pendant que les deux syndicats des magistrats (SMT et SYAMAT) durcissent leur grève depuis plus de deux mois, un groupe ad-hoc des magistrats représenté par le conseiller à la Cour d’Appel de Moundou, Kouldjim Mbaïgonro appelle leurs grévistes à la prise de conscience individuelle alors le ministre de la Justice menace de suspendre leur salaire et certains de leurs avantages. Parce que « leurs multiples grèves bloquent délibérément le fonctionnement du service public ».

« Cette situation de crise sans précédent marquée par une série de grèves interminables s’est visiblement installée dans la durée en dégradant davantage l’image de la justice qui souffre d’une mauvaise réputation », annonce le représentant du groupe ad-hoc, par ailleurs conseiller à la Cour d’Appel de Moundou, Kouldjim Mbaïgonro à l’issue d’un point de presse qu’il a animé le vendredi 4 août 2023 à la Maison de la Femme.
En réponse, les deux syndicats se sont réunis en urgence au Palais de la Justice, ce vendredi 4 août juste après la rencontre du groupe ad-hoc pour examiner ce qu’ils qualifient « la haute trahison », les interventions du groupe ad-hoc et les menaces du chancelier puis celles du premier ministre de transition le 26 juillet dernier. Ils retiennent en définitive, que ces menaces sont des manœuvres visant casser leur dynamique et appellent leurs militants à rester vigilants tout en respectant le terme de la grève.
Face à la résistance des deux syndicats, le groupe ad-hoc considère leur détermination comme la mauvaise foi : « En toute évidence, ce serait faire preuve d’une mauvaise volonté ainsi que d’une mauvaise foi patente que de vouloir conditionner le travail par la satisfaction totale de l’ensemble de revendication », estime Kouldjim Mbaïgonro.