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Tchad : L’Assassinat d’un homme à la Place de la Nation amène la mairie à suspendre les activités de l'espace 

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L’assassinat d’un homme à la Place de la Nation contraint la mairie centrale à fermer les portes de ce lieu favori pour la détente et pour la distraction : toutes les activités commerciales lucratives y sont aussi suspendues pour des mesures de sécurité.

Selon la source communale, beaucoup de désordres se font à la Place de la Nation. Le dernier qui a obligé les autorités communales à prendre la décision de fermer les portes de ce lieu, est l’assassinat d’un homme suite à une altercation. Selon la même source, la majorité de ceux qui fréquentent ce lieu, viennent pour consommer de la drogue, des produits psychotropes…. ». « Quand ils sont soit drogués soit saouls. Et, ils finiront aussi soit par se battre ou soit par se tuer après une altercation », nous explique la même source. Face à cette situation de vie pour éviter le pire, la mairie a décidé de fermer l’endroit.
A la création, la Place de la Nation était un véritable pôle d’attirance pour la population. Elle reçoit en matinée surtout en soirée, beaucoup de visiteurs qui venaient se distraire. Le petit commerce se développe profitablement sur cet espace rendant la vie vivable. On y voit des restaurants où les visiteurs qui y venaient surtout la nuit savourer sa saveur de la gastronomique, en profitent à manger des criquets bien assaisonnés, prennent le jeu de banane, d’avocat ou bien des jus dans les canettes par exemple.
Moustapha A, un habitué du coin raconte la merveille de la Place de la Nation : « Nous venons tous les week-ends avec les amis jouer aux cartes. Mais ces derniers temps, nous avons abandonné ce lieu parce que nous avons constaté assez des dégâts et des désordres. On voie des militaires armés qui y fréquentent. Donc, pour éviter le pire, on a laissé tomber le coin », explique-t-il.
Les femmes en profitent pour développer leurs petits commerces tels que la vente des criquets, des fruits, la bouillie, des sauces, et bien d’autres aliments. Ceux qui exploitent ce lieu déplorent la fermeture de ses portes comme en regrette Maïmouna A : « Depuis la fermeture, je vends mes fruits sur les artères. Mais je ne trouve pas assez des clients. Je préfère la réouverture pour que mon business marche », se lamente-t-elle.