FLASH INFOS
:
ArabicEnglishFrench

WhatsApp_Image_2021-01-28_at_13.40.58.jpeg

WhatsApp_Image_2021-03-28_at_22.56.08_1.jpeg

Tchad : L’incarcération des mineurs inquiète

le .

Screenshot 20230210 170109

En marge des manifestations pacifiques du 20 octobre dernier contre la seconde transition réprimées dans le sang, plusieurs centaines de personnes ont été appréhendées à N’Djaména comme en province, dont des mineurs.

Après un procès expéditif de Moussoro dans le nord du pays boycotté par le barreau tchadien et sur pression de la Communauté internationale, ces mineurs ont été ramenés dans la capitale et confiés au juge pour enfant du tribunal de grande instance de N’Djaména où ils sont en attente de jugement. Toujours loin des parents et surtout de l’école.

Pourtant, les instruments juridiques nationaux et internationaux, notamment la Convention internationale relative aux droits de l’enfant prescrit la jouissance impérative et totale des droits conférés à l’enfant. En effet, la Charte africaine des droits de l’enfant stipule que : « L’enfant doit jouir de tous ses droits. Le droit à la santé, le droit à l’éducation, le droit à la protection intégrale, entre autres. Et la Charte d’enjoindre plus loin : « Ces droits doivent être reconnus à tous les enfants sans exception aucune et sans distinction de race, d’ethnie ou de sexe. Toute discrimination fondée sur des opinions politiques ou autres est proscrite ».
En clair, « l’enfant doit être protégé contre toute forme de négligence, d’exploitation et de cruauté », mentionne la charte. A cet égard, le gouvernement tchadien de transition doit prendre toutes les dispositions pour protéger ces droits contenus, aussi bien, dans la Charte africaine des droits de l’enfant que dans la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), afin que ces enfants qui, à défaut d’être placés en centre spécial de rééducation et qui se retrouvent dans les bagnes inappropriés, puissent réintégrer rapidement leurs domiciles familiaux.