Tchad : Au moins 5 militaires tués dans une attaque de Boko Haram au Lac
Au moins 5 ; militaires tchadiens ont été tués et plusieurs blessés mercredi 23 février dans une attaque de Boko Haram dans la région du lac Tchad, près de la frontière avec le Cameroun, en proie à de nombreuses incursions jihadistes. " Je m’incline devant la mémoire de nos cinq vaillants soldats tombés dans la localité de Kaiga Kindjiria au Lac Tchad et présente mes sincères condoléances à leurs familles. ", a déclaré le général Mahamat Idriss Déby Itno , le président du Conseil Militaire de Transition.
" Cette nouvelle perte imputable à une embuscade terroriste de la secte Boko Haram rappelle les défis sécuritaires posés par le terrorisme auxquels nous sommes toujours confrontés. Le sang versé par nos soldats ne sera pas vain. Nous gagnerons cette guerre contre les illuminés de BH", a-t-il précisé. L'attaque, qui a eu lieu sur l'île de , à 200 km au nord-ouest de N'Djamena, a été confirmée par une source locale , qui a de communiqué ce même bilan de 5 morts. " Un secteur de l’armée Tchadienne est tombé dans une embuscade dans la localité de Kaiga Kinjiria partie à la recherche de fagotde l'armée tchadienne ont rejoint les éléments qui ont essuyé l'attaque hier", a précisé cette même source.
Des repères de Boko Haram dans les marécages
Le lac Tchad est une vaste étendue d'eau et de marécages parsemée d'îlots habités dans l'Ouest, dont certains sont des repaires du groupe nigérian Boko Haram ou de sa branche dissidente, l'État islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap, selon l'acronyme en anglais).
Les autorités tchadiennes appellent indifféremment "Boko Haram" ces deux groupes, qui y attaquent régulièrement l'armée et les civils. En mars 2020, une centaine de soldats tchadiens avaient été tués en une nuit par le groupe Boko Haram, sur la presqu'île de Bohoma, dans la province du Lac, où se trouve une base de l'armée tchadienne.
Des attaques de plus en plus nombreuses
Dans cette zone à la frontière du Tchad, du Nigeria, du Cameroun et du Niger, les attaques se sont multipliées ces derniers mois, les jihadistes profitant de leur connaissance de ce terrain marécageux. Les jihadistes ont également multiplié ces dernières années les attaques meurtrières contre les forces de sécurité et les civils dans l'extrême-nord du Cameroun.