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Tchad : 35 ans de détention de Sakine Zakaria Adjidei au Cameroun sans procédure judiciaire

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Accusé de coupeur de route par les forces de l’ordre camerounaises et détenu arbitrairement dans une geôle discrète depuis 35, le commerçant de bétail Sakine Zakaria Adjidei a besoin d’une procédure judiciaire, se lamente le porte-parole d’Actions Citoyennes pour la libération de ce dernier, Jean Bosco Manga lors d’un point de presse fait le samedi 5 février 2022 à la Maison des Medias du Tchad. Le récit.

L’affaire serait partie d’un trafiquant de bétails tchadien appréhendé par les forces de l’ordre camerounaises de retour du marché de bétails camerounais. En effet, Sakine Zakaria Adjide de nationalité tchadienne, lors de ses habituelles commercialisations des bétails a été appréhendé avec ses 4 citoyens tchadiens de retour du marché des bétails à Angoaoui, un village camerounais par les forces de l’ordre camerounaises en patrouille. Il est accusé d’association des malfaiteurs, coupeurs de route et envoyé avec ses compagnons respectivement dans plusieurs prisons discrètes sans suite procédure judiciaire depuis 35 ans, explique le porte-parole d’Actions Citoyennes pour la libération de Sakine Zakaria Adjidein, Jean Bosco Manga.

Se référant de l’article 6 de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples qui dit que : « Tout individu a droit à la liberté et à la sécurité de sa personne. Nul ne peut être privé de sa liberté sauf pour des motifs et dans des conditions préalablement déterminés par la loi ; en particulier nul ne peut arrêter ou détenir arbitrairement », interpelle le porte-parole les autorités tchadiennes compétentes afin de veiller à jongler avec celles du Cameroun pour la libération de ce dernier.

Selon une source parentale de la communauté du prévenu venue témoigner lors du point de presse, une visite en 1987 à permis d’identifier la détention du prévenu Sakine Zakaria Adjidei tout en espérant attendre éventuellement une action judiciaire qui pourrait aboutir à sa libération mais en vain. Jean Bosco Manga a saisi cette opportunité pour lancer en définitive un cri d’alerte aux plus hautes autorités du pays afin qu’elles interviennent promptement par la voie diplomatique ou institutionnelle à travers les ministères concernés pour que les prévenus soient libérés.