FLASH INFOS
:
ArabicEnglishFrench

WhatsApp_Image_2021-01-28_at_13.40.58.jpeg

WhatsApp_Image_2021-03-28_at_22.56.08_1.jpeg

Tchad : le Tchad échappe à la sanction de l’Union Africaine

le .

860DD559 5094 4337 AA01 F5E64CCBA0FD

 

Le Conseil paix et sécurité (CPS) de l’Union africaine a décidé vendredi  de ne pas sanctionner le Tchad lors d’une   une réunion décisive réunissant les  15 membres de cet organe chargé de la prévention, la gestion et le règlement des conflits qui se sont  penchés  sur un rapport du président de la CPS, le Tchadien Moussa Faki, qui demande des sanctions contre le pouvoir de transition dirigé par le président Mahamat Idriss Deby Itno.

Le texte a fuité sur les réseaux sociaux, ce qui a provoqué la colère des autorités tchadiennesTout au long des huit pages de ce rapport, le bilan dressé par Moussa Faki est sans concession pour le pouvoir du général Mahamat Idriss Deby Itno.

C’est un véritable désaveu administré au président de la commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat  qui a mentionné dans le rapport le refus de respecter une durée maximale de 18 mois pour la transition comme promis, ou de respecter l'interdiction faite aux militaires au pouvoir d’être candidats aux prochaines élections… Pour le président de la Commission de l’UA, les choses sont claires et nettes : « Les exigences et autres décisions du CPS ont été totalement ignorées et n'ont pas été respectés par les autorités de la transition ».

Et sur la répression sanglante des manifestations du 20 octobre dernier, ce rapport semble avoir épousé la version de l’opposition. Il appelle le CPS à condamner « les meurtres, la torture, l’arrestation et les emprisonnements  arbitraires des centaines de civils » sans faire allusion à la version du gouvernement de transition qui a parlé d’ « insurrection populaire ». Dans ces conditions, estime Moussa Faki, le Conseil paix et sécurité n’a pas d’autre choix que de prendre des sanctions contre le pouvoir de transition au Tchad : il s’agit de « sauvegarder un minimum de crédibilité » de l’organisation, mais aussi d’être « cohérents » avec ce qui a été fait pour les quatre autres pays africains où il y a eu des changements anticonstitutionnels de gouvernement. Le président de la transition a réagi aussitôt sur les réseaux sociaux « Dieu est grand ».