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Tchad : la BM alloue 90 millions de dollars pour améliorer l'accès et la qualité des services de santé

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La Banque mondiale a approuvé un don de l’Association internationale de développement (IDA) d’un montant de 90 millions de dollars américains pour aider le Tchad à améliorer l'utilisation et la qualité de la prestation des services essentiels de santé. 

Le Projet de renforcement de la performance du système de santé (PRPSS) vise à renforcer la capacité du système de santé tchadien à offrir les soins de qualité au niveau opérationnel et à améliorer l’utilisation des services de santé par les populations dans les zones couvertes par le projet. Un accent particulier sera mis sur la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et adolescente ainsi que des services de nutrition dans tous les districts sanitaires des huit (8) provinces soutenues par le projet.

« Alors que de nombreux efforts sont concentrés sur la réponse au COVID-19 au Tchad, il existe un risque élevé d'affaiblir le système de santé et de saper la réponse aux autres besoins de santé de la population », a déclaré Clara Ana Coutinho de Sousa, Directrice des Opérations pour le Tchad. « A travers le Projet de renforcement de la performance du système de santé, la Banque mondiale compte apporter une réponse adéquate en utilisant ses instruments opérationnels et en travaillant en étroite collaboration avec le gouvernement et les autres partenaires ».

Ce nouveau projet – dont le montant global est de 106.5 millions de dollars américains grâce au cofinancement de 16.5 millions du Mécanisme de financement mondial pour les femmes, les enfants et les adolescents (GFF)– contribuera à l'amélioration de la qualité des services à travers, entre autres, l’institutionnalisation du système de financement basé sur la performance (FBP) ; l’allocation des ressources directement aux formations sanitaires proportionnellement à la qualité et à la quantité des soins de santé offerts à la population ; le payement des primes de performances aux personnels des formations sanitaires dans la zone couverte par le projet; la gratuité des soins de santé maternelle et infantile pour les couches les plus pauvres et les personnes les plus vulnérables dans les formations sanitaires bénéficiant du projet afin d'assurer l'équité ; et les contrats de performance pour les districts de santé, les directions provinciales de la santé et les directions centrales du ministère de la santé publique et de la solidarité nationale avec des livrables spécifiques trimestriels. Ces différents mécanismes permettront d'améliorer la réglementation, le leadership/l'intendance, la gouvernance, la coordination et la séparation des fonctions.

« Ce projet répondra à deux facteurs de fragilité au Tchad : il améliorera le flux de fonds vers les centres de santé, les hôpitaux de districts et les hôpitaux provinciaux et permettra une responsabilisation des structures de santé, une prise de décision plus proche des communautés et une utilisation plus efficace et plus efficiente des ressources. Par la suite, la prestation de services dans les régions mal desservies du pays contribuera ainsi à réduire l'exclusion sociale provinciale.», a indiqué Rasit Pertev, Représentant Résident de la Banque mondiale au Tchad.  

 L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à faible taux d’intérêt ou sans intérêts en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 76 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA permettent d’apporter des changements positifs dans la vie de 1,6 milliard de personnes résidant dans les pays éligibles à son aide. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 113 pays. Le volume annuel des engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 21 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 61 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.