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Coup d'Etat au Gabon : le général Brice Oligui Nguema nommé "président de la transition" par les putschistes

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Plus tôt dans la journée, le président, Ali Bongo, a été placé en "résidence surveillée", et l'un de ses fils a été arrêté, notamment pour "haute trahison", ont assuré à la télévision les militaires ayant pris le pouvoir mercredi.



Le commandant en chef de la Garde républicaine, l'unité d'élite de l'armée du Gabon, le général Brice Oligui Nguema, a été nommé "président de la transition" par les militaires putschistes dans un communiqué lu à l'antenne de la télévision Gabon 24, mercredi 30 août. "Le général Oligui Nguema Brice a été désigné à l'unanimité président du Comité pour la transition et la restauration des institutions, président de la transition", a déclaré un officier en présence de dizaines d'officiers supérieurs et généraux, qui représentent tous les corps de l'armée gabonaise, selon le communiqué.

Plus tôt dans la journée, le président, Ali Bongo Ondimba, a été placé en "résidence surveillée", "entouré de sa famille et de ses médecins", et l'un de ses fils a été arrêté, notamment pour "haute trahison", ont assuré à la télévision les militaires ayant pris le pouvoir mercredi. Suivez notre direct.

Les putschistes rétablissent la diffusion des médias français qui avaient été suspendus samedi soir, jour de l'élection présidentielle, ont annoncé les militaires dans un communiqué lu à la télévision nationale. Ils maintiennent par ailleurs le couvre-feu "jusqu'à nouvel ordre", ont-ils précisé.

Le secrétaire général de l'ONU "condamne fermement la tentative de coup d'Etat en cours", appelant tous les acteurs à la "retenue" et au "dialogue". Antonio Guterres "note avec une grande inquiétude l'annonce des résultats des élections dans le contexte d'informations concernant des violations graves des libertés fondamentales (..)", a-t-il fait savoir via son porte-parole, appelant les forces de sécurité à "garantir l'intégrité physique du président de la République et de sa famille".

Une déclaration à la télévision. Un groupe d'une douzaine de militaires gabonais a annoncé mercredi, dans un communiqué lu sur la chaîne de télévision d'Etat Gabon 24, l'annulation des élections et la dissolution de "toutes les institutions de la République". Ces militaires, parmi lesquels figuraient des membres de la garde républicaine, ont dit s'exprimer au nom d'un "Comité de transition et de restauration des institutions".

Les résultats de la présidentielle tout juste annoncés. L'autorité nationale en charge du scrutin, le Centre gabonais des élections, a annoncé mercredi matin la victoire du président sortant Ali Bongo Ondimba à la présidentielle de samedi, avec 64,27% des suffrages exprimés. Son opposant, Albert Ondo Ossa, avait dénoncé des "fraudes" dès samedi, et revendiquait aussi la victoire.

Condamnation française. La France "condamne le coup d'Etat militaire en cours", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, à l'issue du Conseil des ministres.

L'ambassade de France recommande la prudence. L'ambassade en France dans le pays recommande "d'observer la plus grande vigilance", en particulier dans la capitale, Libreville. "Il est recommandé de rester à domicile, de se tenir informé de la situation et de respecter les consignes de sécurité données par l'ambassade", écrit aussi l'ambassade sur son site internet. Un numéro d’urgence est mis à la disposition des ressortissants.