International : Sommet Russie-Afrique consacre le principe d'une participation limitée aux seuls Etats du continent reconnus par l’ONU
Pour la deuxième année consécutive, le sommet Russie-Afrique, qui a eu lieu le 27 juillet 23 à Saint-Pétersbourg, a connu la participation des 54 Etats reconnus par Moscou ainsi que les Nations-Unis, et ce, malgré la pression qu’auraient exercée certains pays, comme l’Afrique du Sud et l’Algérie, en profitant de leur rapprochement avec Moscou pour faire participer du "polisario" à ce sommet.
En s’alignant sur la participation restreinte aux Etats africains reconnus par l’ONU, la décision russe s’avère comme une codification claire et sans équivoque d’un principe détaché de toute confusion et entouré de toutes les garanties juridiques et diplomatiques qui président à l’organisation de ce sommet.
L’ensemble des documents qui ont été adoptés à l’issue de ce Sommet, aussi bien les quatre déclarations que le plan d’action, consacrent de manière claire et sans équivoque, le format de participation. Le paragraphe introductif de l’ensemble de ces documents officiels reprend la formulation suivante : « Nous Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Fédération de Russie et des Etats africains reconnus par l’Organisation des Nations Unies (ci-après dénommés la Fédération de Russie et les Etats africains) et représentants de l’Union africaine et des organisations leaders d’intégration de l’Afrique ».
De même, les documents officiels du travail de cet exercice russo-africaine a établi, de manière claire et définitive, que seuls les 54 Etats membres de l’Union Africaine reconnus par l’ONU sont convoitises à ce sommet.
Avec cette décision, la Russie a tranché clairement avec l’attitude adoptée par l’Union Européenne qui s’est permis d’inviter le chef du "polisario" au Sommet UE-UA tenu à Bruxelles en février 2022, et ce malgré les violations de la légalité internationale.
Poursuivi par plusieurs instances judiciaires européennes pour crime de guerre et pour violation de droit de l’homme, le Chef du "polisario" est de surcroît se trouve à la tête d’une milice ayant dénoncé l’accord du cessez le feu signé sous l’égide de l’ONU et qui menace la sécurité du Maroc en lui déclarant la guerre.
A noter, le Maroc est considéré par l’UE, comme un partenaire stratégique et privilégié.