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Camps de Tindouf:Sit-in et arrestation de femmes sahraouies devant les bureaux du chef du polisario ::

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La tension est toujours très vive ces derniers jours dans les camps de Tindouf avec le déclenchement d’un cycle sans précédent de sit-in, manifestations et incendies non loin des bureaux du chef du Polisario, Brahim Ghali.


Les scènes de violence se poursuivent dans les camps de Tindouf. La situation dégénère aujourd’hui, des personnes armées a bord de véhicules arpentent les camps de Tindouf et sèment la terreur entre les habitants. Ça confirme le message audio du proche de Hossein sidi Moussa à l’adresse de l’ex pseudo ministre des affaires étrangères Mohamed Salem Ould Salek, qui l’a prévenu des intentions des sahraouis de venger les victimes des "violences policières" en mobilisant des personnes armées.
En représailles à l’arrestation de Salem Maalainine Souid sur fond de l’incident du blocage du camion citerne du 27 avril 2023, des membres de la tribu Rguibat Souaad se sont affrontés, le 28 mai 2023, avec les miliciens du polisario et ont mis le feu à la cuisine d’un cafeteria, situé entre les deux camps Laayoune et Aousserd. Ces heurts ont fait un blessé dans les rangs des forces du fp, ces dernières ont en riposte ouvert le feu sur les protestataires.
Ce sit-in qui intervient suite à une campagne d’arrestations qui a visé une douzaine de jeunes appartenant à un même clan tribal, arrêtés et conduits à la prison de Dheibia, alors que des femmes en sit-in ont été sauvagement violentées par les milices séparatistes.

Il est à signaler que les membres de la famille de Salem Maalainine Souid ont menacé de multiplier les actes de vandalisme tant que leur proche est incarcéré dans la prison Dheibia, haut lieu de tortures où le Polisario a l’habitude, depuis les années 80, de faire disparaître ses adversaires intérieurs.

Pour rappel, depuis l’arrestation par le Polisario et la disparition, le 4 mai courant, de Mohamed Salem Souid, un Sahraoui de nationalité espagnole, les manifestations et actes de violence n’ont jamais faibli dans les camps de Tindouf, où le clan tribal du disparu exige sa libération immédiate.