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International : Le journaliste Rachid M’Barki assure n’avoir jamais touché d’argent du Maroc  

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Selon un article publié le 22 mars 23 par « le Desk » , le journaliste Rachid M’barki, qui officiait à la chaine française BFM TV jusqu’à son licenciement dans la cadre d’une offensive contre le Maroc, est passé devant une commission d’enquête sur les ingérences étrangères de l’Assemblée nationale en France. Le journaliste, touché par cette campagne de calomnie, a affirmé qu’il n’a jamais été payé par le Maroc pour diffuser des informations.

 

Licencié en raison de soupçons quant à une ingérence dans son travail, Rachid M’Barki a fait face à cette commission, qui, au 22 mars, a mené vingt auditions et entendu vingt-cinq journalistes et spécialistes en rapport avec les soupçons d’ingérence à BFM TV, révélés par une enquête menée par la cellule investigation de Radio France avec le consortium Forbidden Stories.

L’ex-présentateur du «Journal de la nuit», accusé d’avoir diffusé des séquences non validées par sa hiérarchie, a eu la parole pendant quinze minutes, au cours desquelles il est revenu sur les accusations à son encontre.

Rachid M’Barki a dénoncé les fausses accusations à son encontre. «J’ai été abasourdi, paralysé par cette violence, ces coups répétés dont je ne comprenais même pas d’où ils venaient», a-t-il confié. Au cours de son témoignage, Rachid M’Barki a évoqué plusieurs fois l’audition de M. Métézeau face à la commission d’enquête, revenant sur la manière dont ce journaliste était arrivé à la conclusion que Rachid M’Barki était coupable.

Rachid M’Barki s’est ensuite longuement exprimé sur le reportage cité dans l’article de Politico, lequel concerne le réchauffement des relations entre l’Espagne et le Maroc, et l’emploi par le journaliste de l’expression «Sahara marocain». «Concernant le Maroc, on a même prétendu que j’avais été payé par le Maroc, ce qui est une absurdité totale. Le Maroc ne m’a jamais donné un seul centime pour dire quoi que ce soit», a-t-il déclaré fermement.

 

« LE MAROC N'A PAS BESOIN DE PETITS TÉLÉGRAPHISTES »


Le Maroc a bien évidemment été mentionné lors de l'audition de Rachid M'Barki. Il a été évoqué par la rapporteuse de la commission d'enquête, Constance Le Grip (Les Républicains). Celle-ci a pointé du doigt le reportage évoqué par la presse, quant à l'organisation d'un forum
économique Maroc-Espagne à Dakhla. La parlementaire a souligné « la sémantique » utilisée.

Rachid M'Barki a rapidement répondu qu'il n'avait jamais été payé par le Maroc. « Concernant le Maroc, on a même prétendu que j'ai été payé par le Maroc. Ce qui est absurdité totale », affirme le journaliste. Il ajoute : « le Maroc ne m'a jamais donné un seul centime pour
dire quoi que ce soit ».


Revenant sur le reportage en question, il précise que ce jour-là, il y avait une actualité. « C’était l’ouverture du forum économique entre le Maroc et l’Espagne au sud du Maroc, à Dakhla, au Sahara. C'est pour ça que pour moi c'est une actualité. Le deuxième point, c'est que ça
se déroule à Dakhla qui est une ville du Sahara », lance-t-il.
Question sémantique, M’Barki précise : j’ai dit que ce forum entre le Maroc et l’Espagne avait été rendu possible grâce au réchauffement des relations entre les deux pays, en rappelant qu’il y avait une rupture diplomatique et que même les frontières étaient fermées. Grâce à ce
réchauffement, depuis que l’Espagne avait reconnu le Sahara marocain. Voilà ma phrase exacte », avance-t-il.

Il rappelle par ailleurs que récemment une personne a aussi parlé de Sahara marocain : « je crois que c’est le chancelier autrichien. Et ça date de la semaine dernière ». Passant outre la question qui lui a été posé, l’ancien animateur s’attarde sur sa « pensée profonde à propos du Maroc. Dès lors que le sujet du Maroc et de son mon expression du Sahara
marocain ont pris l’ampleur qu’on a connue, je suis soudainement devenu, comme par enchantement, journaliste franco-marocain. Avant cela, personne n’avait fait référence à mes origines dans la presse. D’ailleurs, il y a même des gens qui se demandaient de quelle origine
j’étais. Et moi-même je n’ai jamais mis en avant mes origines marocaines », indique M’Barki.

Il conclut sa réponse à propos du Maroc en déclarant : « J’ajouterai une dernière chose. Et ça c’est vraiment le fond de ma pensée : le Maroc est un grand pays, souverain et qui n’a besoin de personne pour défendre ses intérêts. Et surtout pas de petits télégraphistes ».