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Tchad-Soudan: 18 personnes tuées dans de conflits intercommunautaires au Soudan

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Au moins 18  personnes ont été tuées  dans des affrontements armés opposant de Tchadiens et des soudanais au Darfour, dans l'ouest frontalier du Tchad, rapporte vendredi la police."18 civils tués dans une embuscade tendue par des hors-la-loi tchadiens" au Darfour-Ouest la veille, le long de la frontière », affirme les autorités soudanaises.

 

Le numéro deux du pouvoir militaire, le chef des paramilitaires des FSR, Mohammed Hamdane Daglo, dit "Hemedti", qui a quitté Khartoum pour le Darfour depuis plusieurs jours, a assisté vendredi à leurs funérailles, rapporte l'agence officielle Suna. Hemetti a appelé ses frères arabes à la patience et de considérer ce crime comme étant contre le Soudan et non contre une tribu.

Par ailleurs , il leur demande de tribaliser cela même s'il est clair que ce sont deswarabes qui ont été tués et leur bétail volé. « Le  Tchad est un pays frère et ami mais le Soudan regrette que ce n'est pas la 1ère fois que le territoire soudanais est victime des incursions des hommes armés en provenance du Tchad qui tuent et pillent les biens des soudanais avant de se replier au Tchad », affirme le chef des paramilitaires des FSR, Mohammed Hamdane Daglo, dit "Hemedti". Le soudan exige l'arrestation des auteurs de ce massacre et la restitution des biens volés. Il a promis qu'une réunion urgente de sécurité se tiendra ce soir même sous la direction du général albourhan

Le général Daglo s'était rendu jeudi au Tchad pour une visite officielle, aux côtés de plusieurs responsables des services de sécurité soudanais, selon le Conseil souverain, plus haute autorité de la transition dont il est vice-président. Il y a notamment rencontré le chef de la junte Mahamat Idriss Déby Itno.

Le Soudan, l'un des pays les plus pauvres au monde où plane désormais le spectre de la famine, ne cesse de s'enfoncer dans le marasme depuis le putsch mené en octobre par le chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Burhane. 

En raison du vide sécuritaire que ce coup d'Etat a créé, les attaques de groupes armés et les conflits entre tribus, elles aussi armées, ont augmenté, de même que le nombre de morts, particulièrement au Darfour.

En avril, plus de 200 personnes ont été tuées au Darfour dans des affrontements opposant des tribus arabes à la minorité Massalit dans la région de Krink. Selon l'ONU, plus de 125.000 personnes ont été déplacées durant ces violences.

Un mois plus tôt, des combats entre les Fallata, une minorité ethnique africaine, et la communauté arabe des Rizeigat au Darfour-Sud, ont fait au moins 45 morts.