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Élections américaines : Joe Biden commence le processus de transition sans attendre que Donald Trump reconnaisse sa défaite

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Le nouveau président américain affiche deux priorités : la lutte contre la pandémie de Covid-19, qui a déjà fait plus de 237 000 morts, et la réconciliation du pays.

Le président élu américain ne perd pas une minute. Après sa victoire contre Donald Trump, Joe Biden s’est tourné, dimanche 8 novembre, vers les préparatifs de son accession à la Maison Blanche avec deux priorités affichées.

L’ancien vice-président de Barack Obama a mis en ligne un site, BuildBackBetter.com, et des comptes Twitter spécifiques pour les soixante-douze jours qui le séparent de son investiture, le 20 janvier 2021. Il y annonce ses priorités : le combat contre la pandémie de Covid-19, la reconstruction économique, la justice raciale et la lutte contre le réchauffement climatique.

Dès lundi, il mettra en place une cellule de crise sur le Covid-19, qui a déjà fait plus de 237 000 morts aux États-Unis. Ce groupe de travail réunira des scientifiques et des experts, chargés d’élaborer un plan à mettre en œuvre dès sa prise de fonction.

Dans les 100 premiers jours de son mandat, Joe Biden a aussi l’intention de faire revenir les États-Unis dans l’accord de Paris sur le climat et d’agir par décret pour détricoter le bilan de son prédécesseur, notamment en matière migratoire.

Le Sénat pourrait influencer la composition de son gouvernement

Avec la vice-présidente, Kamala Harris, première femme noire à ce poste, il planche également sur la composition de son gouvernement, où les femmes et les minorités devraient occuper une large place. En écho à son discours rassembleur, son cabinet devrait inclure des représentants de l’aile gauche du parti, mais aussi des centristes, voire, peut-être, quelques républicains.

La majorité au Sénat, qui se jouera lors de scrutins serrés en Géorgie en janvier, pourrait toutefois influer sur ses choix. Si les républicains conservent la main à la chambre haute, leur chef, Mitch McConnell, pourrait refuser de confirmer des personnalités trop à gauche à son goût.

Le Monde