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Polisario : le Front Polisario accusé de violation des droits des enfants.

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Dans le cadre de la 49ème session du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU, qui s'est déroulée à Genève, les acteurs de la société civile marocaine ont fait des déclarations lors du Débat Général du Point 03 relatif à la Protection et la Promotion des Droits de l’Homme.



Dans son intervention, Mme Aïcha Duihi a dénoncé l'enrôlement des enfants soldats au sein des milices du Polisario : « Depuis l'installation des camps de Tindouf sur le sol algérien, les responsables du Polisario, ne cessent d’exploiter les écoles et les programmes scolaires afin d'endoctriner les enfants avec les idéologies de l'organisation, les appels à la violence et à la haine, en faisant l'éloge de la guerre et de l'héroïsme militaire, ce qui est incompatible avec les exigences de la Convention relative aux droits de l'enfant, qui stipule une éducation aux principes et valeurs de liberté, d'égalité et de tolérance d'une manière consolidant la personnalité de l'enfant ». Affirme t-elle.


Dans le même sens, Mme Nour Bouhanana a réitéré les violations des DH dénoncées en appelant à une mobilisation internationale pour lutter contre l'enrôlement des enfants sahraouis au sein des milices armées du Polisario : « On a constaté sur des vidéos que de jeunes enfants scandent avec ferveur et acharnement des slogans comportant des messages haineux et hostiles et appellent clairement à la guerre et au combat armé, tout cela dans une violation explicite de l’article 38 de la Convention internationale des droits de l’enfants de 1989 et du Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant concernant l’implication des enfants dans les conflits armés ».


Quant à Moulay Lahcen Naji, il a dénoncé les exactions commises par le Polisario et particulièrement la disparition forcée en citant des cas et en appelant à élucider le sort de Ahmed Khalil dit Carlos : « Aujourd'hui, je porte à votre attention la disparition forcée systématique du DDH Khalili Ahmed. qui vivait dans les camps de Tindouf et il a été kidnappé en 2009 par des agents de renseignement algériens. Depuis lors, mesdames et messieurs, personne ne le connaît, il a été arrêté arbitrairement et n'a jamais eu accès à la justice ou n'a été autorisé à voir sa famille car personne ne sait s'il est mort ou vivant ». Conclut-il.