Chine-Afrique: les forces du marché et le rôle du secteur privé
Depuis la création du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FCSA) en 2000, la coopération sino-africaine avance à grandes enjambées sur tous les plans, à tous les niveaux et dans de nombreux domaines. Les échanges de haut niveau entre la Chine et l’Afrique s’intensifient de jour en jour, et la confiance politique mutuelle gagne sans cesse en profondeur.
Les deux parties ont également noué un partenariat stratégique global après le Sommet de Johannesburg de 2015 en Afrique du Sud, ouvrant une nouvelle ère de coopération bilatérale. En 2019, le volume des échanges commerciaux sino-africains a dépassé 200 milliards de dollars, soit 20 fois plus élevé que celui de 20001.
Depuis 11 ans, la Chine demeure le plus grand partenaire commercial de l’Afrique avec des résultats gratifiants2. Au bout de 6 ans de négociations, la zone de libre-échange africaine a été officiellement mise en place en 2021, ce qui permettra à l’Afrique de promouvoir davantage l’intégration régionale ainsi que l’allocation et la circulation efficaces des facteurs de production, afin de libérer son potentiel de croissance.
La coopération sino-africaine est une coopération Sud-Sud qui transcende le modèle traditionnel Nord-Sud marqué par l’aide au développement. En associant l’assistance, le commerce et l’investissement, elle favorise non seulement la création d’emplois et l’accroissement des recettes d’exportation, mais contribue aussi au développement industriel et à la transformation structurelle, permettant ainsi d’atteindre des objectifs de développement plus vastes.
Jusqu’en janvier 2021, 46 pays africains et la Commission de l’Union africaine ont signé des documents de coopération avec la Chine dans le cadre de l’Initiative «la Ceinture et la Route», ce qui fait du continent africain la région comptant le plus de pays adhérents.
La perspective prometteuse de la coopération sino-africaine bénéficiera largement à l’industrialisation et la modernisation des pays africains, à l’élimination de la pauvreté et à la concrétisation d’un développement durable. Dans un contexte de retour du protectionnisme.