Tchad : l’UNICEF et l’OMS luttent pour l’allaitement maternelle au travail
À l’occasion de la Semaine mondiale de l’allaitement maternel célébrée chaque 1er août, la directrice générale de l’UNICEF, Mme Catherine Ruisselle et le directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanon on fait une déclaration conjointe pour insister sur la nécessité d’intensifier le soutien à l’allaitement maternelle à travers le thème : « Allaitement et travail. C’est possible ! ».
Au cours des 10 dernières années, de nombreux pays ont réussi à accroître de manière considérable leurs taux d’allaitement maternel exclusif. Des progrès encore plus importants peuvent toutefois être réalisés en protégeant et en soutenant l’allaitement au sein, en particulier sur le lieu de travail, souligne la déclaration conjointe.
Cependant, pour atteindre la cible mondiale à l’horizon 2030 visant à porter à 70 % le taux d’allaitement maternel, il est crucial de supprimer les obstacles auxquels se heurtent encore les femmes et les familles : « La présence d’un appui sur le lieu de travail joue un rôle essentiel à cet égard. Des données probantes montrent en effet que les taux d’allaitement maternel chutent considérablement quand les femmes retournent travailler, mais qu’il est possible d’inverser cette tendance en aidant les mères à continuer d’allaiter leur bébé sur leur lieu de travail », soulignent ces Agences des Nations unies.
Des politiques favorables à la vie de famille sur le lieu de travail poursuit la déclaration, telles que des congés de maternité rémunérés, des pauses pour l’allaitement et la mise à disposition d’une pièce dans laquelle les mères peuvent allaiter ou tirer leur lait, peuvent créer un environnement bénéfique non seulement pour les femmes actives et leur famille, mais aussi pour les employeurs. « De telles politiques présentent en effet des avantages économiques en diminuant l’absentéisme lié à la maternité, en augmentant la rétention des employées et en réduisant les coûts associés au recrutement et à la formation de nouvelles personnes », estiment Mme Catherine Ruisselle et Dr Tedros Adhanon.