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Tchad : La maternelle et le primaire des déshérités sur le site de Walia en difficulté

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Par manque d’infrastructures, « Al Kalam » est une école initiée par les sinistrés mais construite par l’Association la Plume pour le Développement et la Culture (APDC) pour la formation des enfants déshérités sur le site des sinistrés de Walia dans le 9ème arrondissement arrondissement. Même si elle reçoit un peu d’appuis par les bienfaiteurs, elle ne cesse de rencontrer des difficultés. Le cas la maternelle qui intéresse notre reporter.

Elle est construite en bâche comme dans les camps des réfugiés. Les nattes sont installées par terre pour permettre aux enfants de s’y asseoir. Une tablette est placée à côté d’une chaise qui sert de bureau pour la monitrice. Un tableau noir sur lequel est dessiné une mère en train d’allaiter son enfant. Une seconde pour elle donne la bouillie à manger à son fils. En voyant les deux images, certains enfants envi de manger pleurent de faim amenant la monitrice à comprendre plus tard qu’elle est la cause de cet incident, effacent aussitôt les dessins culinaires.
Selon la directrice de l’école Haoua Sobdibéle, le site manque des structures d’encadrement des enfants déshérités, les diplômés sans emplois qui sont aussi des sinistrés sur le site se sont constitués pour avoir les appuis de l’Association la Plume pour le Développement et la Culture (APDC) pour la construction de l’école afin de lutter contre la déperdition scolaire post inondation.
La maternelle de l’école « Al Kalam » compte 541 enfants dont 39 ont regagné leurs parents après les inondations. Une soixantaine d’enfants déshérités âgés de 3 et 5 ans sont assis sur des nattes et regardent attentivement la monitrice qui est en train d’assurer leur éducation comme en témoigne Haoua Sobdibéle, la directrice de l’école : « Nous nous sommes engagés à assurer leur encadrement. Cependant, Il manque des matériels didactiques comme les manuels scolaires. Nous sommes obligés de les emprunter au quartier pour en faire usage en salle. Encadrer les enfants à la maternelle est très difficile. Quand ils ont faim, ils commencent à pleurer voire même se battre. Les encadreurs tentent de les contenir avec des chants pour les calmer ».
Malgré les difficultés surtout en matériels didactiques qui préoccupent la directrice de l’école pour l’encadrement des enfants sinistrés aussi bien à la maternelle qu’au primaire, certains partenaires leur viennent en appui. La maternelle et le primaire comptent 1 800 enfants. Pour la rentrée scolaire, APDC a remis 10 rouleaux de tissu pour la confection de la tenue.
400 tenues confectionnées donnent de migraine à la directrice : « Ils sont 1 800. Les 400 tenues confectionnées sont insuffisantes pour suffire les 1 800 élèves. Je ne sais quoi en faire. Pour éviter de créer la polémique entre les parents d’élèves et le corps enseignant, les tenues sont restées jusqu’aujourd’hui au magasin alors elles sont destinées à pour fréquenter», se plaint-elle. Les autres bienfaiteurs comme l’Association LAmi Fortin, l’Ambassade de Chine au Tchad, la Fondation Grand Cœur pour ne citer que ceux-là ont aussi volé au secours en répondre à l’appel lancé par le Gouvernement tchadien de Transition.