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Tchad : Que se passe-t-il au lycée français montaigne de N'Djamena ?

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Cette école va mal. Depuis quelques mois, des parents d'élèves et des enseignants se plaignent de la mauvaise gestion de cette structure française de l'éducation et la dégradation des niveaux des élèves. Après une enquête auprès des acteurs concernés, il s'avère que ce constat est bien fondé. La rigueur, la discipline et le travail ne sont plus là vertue de ce lycée extrêmement cher qui fait payer plus de 2 millions par élève aux parents.

Connu par le passé comme un établissement d'excellence et d'innovation, le lycée français montaigne de N'Djamena est pris en otage par une équipe de l'association des parents d'élèves qui est sur place depuis plus de 10 ans sans être renouvelée. Cette équipe dirigée par Khadidja Lamana ne met plus en avant l'excellence de la formation parce que malgré les subventions annuelles de l'Etat français, elle préfère recruter des enseignants camerounais avec des contrats locaux CDD au lieu de faire venir les enseignants français qui maîtrisent bien le système d'éducation de l'hexagone.

Ces enseignants avec des niveaux douteux sont moins chers et donc moins coûteux pour le budget annuel du lycée pourtant subventionné par l'Etat français. L'équipe dirigeante de l'association des parents d'élèves s'investit que pour octroyer des marchés juteux de construction d'infrastructures aux entrepreneurs. La preuve est que le lycée français montagne est plein de nouvelles infrastructures non nécessaires et de mauvaise qualité. Certaines d'entre elles sont fissurées seulement à quelques jours de leur réception. Le lycée n'a même plus d’espace de détente, de théâtre ou de travaux communautaires.

La bibliothèque du lycée est vieillissante et l'établissement oblige les parents d'élèves à se procurer eux même les livres nécessaires au programme académique. La gestion des ressources de l'école est faite dans l'opacité complète de manière à rendre de compte à personne. Une situation qui desole les enseignants, les parents d'élèves et les l'élever eux mêmes qui demandent à l'ambassade de France au Tchad de revoir la gestion du lycée et d'auditer les dépenses de l'établissement.

Pour perpétuer leur présence en tant que dirigeants de l'association des parents d'élèves du lycée, la présidente Khadidja Lamana et le trésorier Abakar Daoud Adam organise l'assemblée générale de l'association qu'avec les parents favorable à leur renouvellement. Ils tiennent à l'écart des parents qui revendiquent le sérieux dans la gestion et l'excellence pour leurs enfants. De telle sorte que la majorité des parents d'élèves demandent maintenant leur destitution et appelle l'Ambassadeur de France à décanter cette situation pour relancer le lycée à son niveau habituel.

Si la situation liée à la baisse de niveau n'est pas résolu, le ministère de l'éducation doit intervenir pour mettre sous tutelle le lycée qui devient juste une vache à lait des individus.