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Tchad : Le dysfonctionnement au sein de l’hôpital de district de Goré

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L’hôpital de district de Goré dans le département de Nya-Pendé fonctionne difficilement par manque d’énergie, d’eau potable et de moyen roulant. Parmi les trois ambulances pour les 22 centres de santé, une seule vétuste est opérationnelle. Les deux autres sont immobilisés dans la cours du centre de santé. Les voleurs en  ont abusé en les dépeçant . Ils ont enlevé les roues et les portuaires, nous informent responsables.

Les responsables de cet établissement sanitaire affirment avoir de la peine à couvrir les 22 centres de santé qui sont sous leurs responsabilités. Une structure sanitaire qui prend en charge non seulement la population autochtone de Goré mais aussi les réfugiés et retournés centrafricaine depuis 2013.

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De la maternité gérée par six sages-femmes dont une seule, affectée par l’Etat, deux personnes recrutées par des partenaires et trois sur les fonds propres de l’hôpital. Au bloc opératoire en passant par le laboratoire, le personnel a une seule plainte : le manque d’énergie alors que le plateau technique est bien en place. Un partenaire a doté l’hôpital d’un générateur. Malheureusement, le problème d’énergie n’est pas réglé puisque la capacité du générateur ne couvre pas la maternité et le bloc opératoire a déclaré Dr Kadébé ouahong, médecin chef de l’hôpital.

 « Les appareils pour l’examen de la biochimie sont quand-même installés, mais par manque d’énergie, ces appareils sont restés inexploités. Il y a certains examens que nous faisons, mais d’autres non par manque des réactifs aussi tels que les examens de NFS», informe le spécialiste de laboratoire. Il a par ailleurs précisé qu'en dehors des examens pour déterminer les pathologies telles que le paludisme, la typhoïde, le taux d’hémoglobines et le rhumatisme. Les  autres examens se font à la demande des cliniciens : « Les examens qui sont beaucoup plus recommandés ici, ce sont les tests de VIH Sida, l’hépatite B et C ainsi que la syphilis. Il y a des cliniciens qui demandent ces examens dans le cadre clinique et nous trouvons beaucoup de cas positives de ces maladies dans la zone » , a-t-il rapporté.

 « Il y a un seul véhicule de supervision et de liaison qui nous aide à évacuer les cas compliqués à l’hôpital régional de Doba. Le reste on fait avec les moyens de bord. En ce qui concerne l’accessibilité, même si certains centres sont accessibles, il faut faire des gymnastiques », a déploré Dr Madjingaye Kabo, médecin chef de district. Il rapporte  que l’Unicef contribue aussi à la réduction de la mortalité néonatale dans la zone en donnant de matériels de réanimation de nouveaux nés, de matériels pour faciliter l’accouchement, des petits appareils dans les centres de santé pour écouter le bruit de l’enfant s’il va bien ou pas. Ses agents de santé communautaire , dit-il, ont des paquets qui leur permettent de diagnostiquer les enfants qui souffrent de paludisme, d’infection respiratoire et les maladies diarrhéiques pour leur prise en charge.

 L’Unicef fournit également des intrants à l’hôpital de district, des aliments et des médicaments thérapeutiques pour la prise en charge des enfants malnutris.