Tchad : « Le marabout est mort ! Vive les talibés » ou le conflit intergénérationnel
L’ouvrage intitulé « Le marabout est mort ! vive les talibés » paru aux éditions Denako Consulting est un roman de 46 pages écrit par willymac Kalach, un artiste musicien tchadien et journaliste de formation.
À travers ce roman, l’auteur dénonce les réalités actuelles dans le monde et surtout en Afrique. Il s’agit des mauvaises pratiques de certains la royaume basé religion. L’auteur a mentionné dans l’ouvrage que le roi maltraite et exploite les enfants talibés au profit de la lecture sainte du coran à travers l’école coranique basée sur la mendicité.
Ce roman a permis à l’auteur de mettre en exergue, le conflit intergénérationnel qui existait au 18ème siècle où la révolution des talibés menée dans ce royaume musulman a provoqué des combats sanglants. Cette révolution décisive a débouché sur la victoire en faveur des talibés dont un d’eux chanceux arrive à monter au trône à la place du tyran souverain déchu. Car, lors des affrontements sanglants et décisifs entre les talibés et la famille royale, le souverain avait perdu toute sa lignée dans cette guerre parce qu’il dirigeait le royaume avec la main de fer.
Essoufflés par des injustices et des dures épreuves inhumaines subies pendant plusieurs années poursuit l’auteur, la nouvelle génération consciente a pu renverser la vapeur en ce terme : la liberté ne se donne pas mais elle s’arrache. Une lutte farouche des talibés vont petitement les amener à obtenir heureusement et finalement leur liberté totale. Il s’agit ici, d’une conscience collective pour défendre une cause commune.
Né en 1991, Ziller Djerambeté alias willymac Kalach est un artiste rappeur et journaliste de formation. Pour rappel, il a remporté deux prix dans les compétitions journalistiques notamment : prix d’excellence en journalisme droit de l’enfant en 2016 organisé par l’UNICEF, le prix au concours national de CICR 2022 et en culture ; le prix Marechal Award 2018 sont entre autres les parcours intellectuel de l’écrivain willymac Kalach entre sur les rayons de la littérature tchadienne.