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Tchad : L’amateurisme du CONOR dans le domaine de l'équipement des sportifs

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En cette date du 09 mars 2022, tout un peuple avait cru à ce Comité de Normalisation de la Fédération Tchadienne de Football Association(FTFA) mis en place par la FIFA-CAF comme un messie du renouveau de notre football.

Son Vice-Président Nair Abakar et les responsables de l’entreprise italienne d’équipements sportifs Macro ont apposé leur signature pour le partenariat afin d’équiper l’équipe nationale en équipements sportifs et par-dessus être le sponsor officiel pour une période de deux ans.


Malheureusement, cet espoir s’est transformé 04 mois après l’acte en cauchemar d’où toute la nation s’interrogeait sur le bien-fondé de ce partenariat. Sur la toile, dans le quartier et même la diaspora, des voix se lèvent pour traduire en justice les responsables en chargé de ce dossier. Une équipe nationale A n’est pas une petite entreprise où un seul individu ou groupe d’individu doit décider de son avenir, elle représente le tricolore national, la patrie. Porter le maillot de l’équipe nationale d’un pays est un privilégie sinon un devoir de tout joueur.

Entre le CONOR et l’équipementier Macro, c’est le doute !

Mais confier la destinée du bleu-jaune-rouge à une entreprise étrangère dont la moitié de la population méconnaisse cette firme, relève d’une négligence notoire. Avant de s’engager dans de telle aventure, le CONOR doit consulter, recueillir les avis et conseils de toutes les parties prenantes qui digèrent le football, sport roi dans ce pays. C’est pourquoi, un marché d’équipements sportifs est étudié dans ses tous contours possibles, étudier le partenariat qu’a l’entreprise avec les autres nations avant de poser la signature.

Sinon, le CONOR a lamentablement échoué durant ce temps de normalisation ou de transition en croyant aveuglement à cette firme italienne. Une fois le contrat signé, l’octroi des équipements sportifs doit-être constant et non temporaire. Même l’argument de retard avancé ne tient pas lieu de raison, Macro est une grande entreprise, une entreprise de renommée internationale qui a traité avec les clubs et les équipes nationales. Pourquoi le cas du Tchad est une exception ? C’est un véritable jeu de ping-pong entre le CONOR et l’équipementier MACRO.

Encourager l’entreprenariat nationale.

Vu l’ampleur de la situation, les dirigeants en chargé du sport sont interpellés à ce niveau, de revoir le contenu de l’accord s’il est encore possible au risque de voir nos Sao locaux présélectionnés pour les éliminatoires de la CHAN qui arborent un autre équipementier pour les entrainements. Pourquoi ne pas confier le marché aux équipementiers locaux ? Voilà toute l’interrogation à l’heure actuelle. C’est une manière d’encourager l’entreprenariat nationale, car les plus hautes autorités nous calfeutrent les oreilles à longueur de journée de l’entreprenariat des jeunes.
Ces entrepreneurs ont fait leur preuve dans l’équipementier avec d’autres fédérations nationale sportives et les clubs, sinon comment comprendre qu’on demande aux jeunes d’entreprendre et ne pas attendre seulement l’intégration à la fonction publique ? Ati Sport a fait ses preuves ailleurs comme à Sao Tomé Principe, au Gabon et en Djibouti, de même qu’El-Tchado qui a récemment fourni les maillots au club As Santé d’Abéché lors de la finale du championnat national en 72 heures.

Une chose est sure, les responsables en chargé du football ont de liens avec les firmes étrangères dont le marché doit leur revenir de droit et à la fin partager le pourcentage. C’est l’avenir et le rêve de tout un peuple qui s’envole en fumée. Le développement d’un sport passe nécessairement par les équipements sportifs et le CONOR est sur le banc des accusés pour le moment.