Tchad: Les feux tricolores du pont à double voies sont périodiques
Tous les jours, entre 14 heures et 18 heures, les feux tricolores du pont double voies se plantent. La circulation est alors impossible, tellement l'ingnorance de la police qui ne fait qu'aggraver la situation.
Si dans la matinée, les usagers de la route hurlent leur frustration contre l'incompétence de la police qui mélange feu rouge, feu vert et orange, entre 14 et 18 heures, c'est la catastrophe.
Camions, taxis, minibus, volo moteurs et piétons se telecopent dans une ambiance folle. Au milieu de ce ramdam, la police, ces virtuoses du sifflet, tirent leur épingle du jeu en compliquant l'équation.
Les bouchons que cette interruption du feux tricolores provoquent vont durer des longues heures pour ne prendre fin que vers 22 heures quand c'est tôt.
Entre temps, la compagnie de sécurité routière aura fait son beurre. De l'agent subalterne jusqu'au chef de service du jour, c'est Bonne année tant ces filous auront passé le temps à aggraver la situation. Les camions sont arraisonnés et leurs conducteurs dépouillés au mépris des autres usagers de la voie publique qui ne demandent qu'à sortir de ces bouchons pour rentrer.
Pour les usagers, la police en charge de la circulation routière est pire que les bouchons. D'après les usagers de la voie publique, la compagnie de la circulation routière est constituée de femmes et d'hommes plus gros que des éléphants qui ne pensent qu'à leurs panses. Ainsi, entre le pont de CHAGOUA et le pont à double voies, on compte 3 brigades de circulation routière sur une distance de 3 km qui se sucrent sur le dos des usagers de la voie publique. Curieusement, c'est aussi le tronçon où l'on dénombre me plus d'accidents de la circulation.
A moins de régler ce dysfonctionnement de la police, il est a envisager de les renvoyer au quartier pour laisser les usagers eux-mêmes gérer la circulation comme lorsque le défunt premier ministre Djimrangar Dadnadji avait empêché à la police de travailler pendant 3 mois. Durant cette période, aucun accident n'avait été signalé et la circulation à l'intérieur de la ville était fluide. Les gendarmes qui étaient affectés à la voie publique étaient dissuasifs et le citoyens respectaient les règles. Autrement, la police est la cause du désordre dans la circulation routière à N'Djamena.